Quelle que soit le type de société, quelle que soit sa taille ou
son secteur d’activité, les acteurs logistiques sont amenés
à gérer les approvisionnements et les stocks de plusieurs
centaines, voire milliers, d’articles.
L’évolution des standards de la compétitivité,
la compression des marges et le raccourcissement des délais
ont conduit ces organisations à rechercher des solutions
rationnelles et modélisables d’optimisation de la gestion de
ces articles. Ceci dans un contexte global où les employés
sont amenés à faire de plus en plus de choses dans un
minimum de temps, avec des outils informatiques performants, mais exigeants.
Dans notre approche, nous traiterons les sujets relatifs à
l’approvisionnement de l’entreprise, et l’optimisation des
stocks, quand ils s’imposent. Nous nous positionnerons donc,
volontairement, dans la partie aval du processus
opérationnel d’acquisition, soit en général, après la
sélection du fournisseur, et la négociation par les achats,
du niveau de prix et des conditions d’achat.
fig.1 : le
processus opérationnel d’acquisition
Comme on peut le voir sur l’illustration ci-dessus, le
processus opérationnel d’acquisition
se décompose en deux processus successifs, celui de l’achat,
et celui de l’approvisionnement. Tandis que dans le
processus achats, on va répondre aux questions « que
commander ?», « à qui ?» et « à quel prix ? », les questions
qui se posent, de manière souvent récurrente, aux appro,
sont « combien commander ? », « pour quelle date ?» ou « à
quelle fréquence ? » et parfois même « où faire livrer ? ».
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